Entretien avec Rodolphe Christin

« L’anti-tourisme est une dimension de l’anticapitalisme »

Illustration : Agathe Dananaï

Le tou­risme « mar­ty­rise natures et socié­tés humaines, opprime l’esprit des voyages et trans­forme l’hospitalité des lieux en pres­ta­tions, les habi­tants en pres­ta­taires, les pay­sages en décors » écrit le socio­logue et écri­vain Rodolphe Chris­tin dans son Manuel de l’anti-tourisme. Cet ouvrage pro­pose des pistes de réflexion col­lec­tive à amor­cer pour sor­tir du tout tou­risme qui arti­fi­cia­lise notre pla­nète et conta­mine déci­deurs et popu­la­tions. Car le tou­risme mérite d’être remis en ques­tion au même titre que d’autres indus­tries des­truc­trices. Que déroule et recouvre cette dimen­sion du capi­ta­lisme moderne ?

Dans L’Usure du monde, vous comparez les lieux touristiques aux centres commerciaux. Qu’est-ce qui rapproche ces deux lieux ?

Le tou­risme est une dimen­sion du capi­ta­lisme et de la socié­té de consom­ma­tion. L’aménagement des ter­ri­toires que sup­pose le tou­risme — pour les rendre acces­sibles à tous et séduire le plus grand nombre — passe par la mar­chan­di­sa­tion des espaces et des échanges. C’est pour­quoi de plus en plus les lieux de loi­sirs res­semblent à de véri­tables zones com­mer­ciales à ciel ouvert. Qu’on songe seule­ment aux vil­lages du sud de la France au mois d’août où on peut ache­ter des babioles, où tout est sou­mis à l’ordre mar­chand, où tout vient pro­vo­quer l’acte d’achat chez des tou­ristes qui sont avant tout consi­dé­rés comme des consommateurs.

Est-ce qu’on attribue au tourisme des vertus qu’il n’a pas ?

Le tou­risme doit être inter­ro­gé au regard des tran­si­tions éco­no­miques, éner­gé­tiques, éco­lo­giques néces­saires, car le tou­risme n’est pas du tout com­pa­tible avec un mode de vie durable. Or, l’activité tou­ris­tique a long­temps béné­fi­cié d’une forme d’indulgence de la cri­tique sociale, que n’ont pas eu d’autres indus­tries. Le tou­risme a en effet été asso­cié à des valeurs posi­tives. Il serait fac­teur de déve­lop­pe­ment de régions pauvres, fac­teur de paix, fac­teur de sau­ve­garde du patri­moine, fac­teur de rela­tions inter­cul­tu­relles, de connais­sance de l’autre et d’ouverture d’esprit… L’objet de mes livres, c’est bien de mon­trer que le tou­risme entraine une forme de dégra­da­tion glo­bale de la pla­nète. Qu’il trans­forme les rela­tions cultu­relles en des rela­tions de consom­ma­teurs à pres­ta­taires, de clients à pro­duc­teurs, et que la dimen­sion mytho­lo­gique du voyage (l’aventure, la décou­verte, la connais­sance) a cédé le pas à une forme d’enfermement des tou­ristes entre eux, dans des lieux orga­ni­sés pour cela où l’Autre cultu­rel est can­ton­né à un rôle de pres­ta­taire, de ser­vi­teur, de ser­veur, bref de subalterne.

Le tourisme est également une source majeure de destruction des environnements humains et non-humains. Que représentent ces coûts environnementaux que beaucoup de décideurs et d’industriels semblent mettre sous le tapis lorsqu’ils se réjouissent de la croissance du secteur touristique ?

Des cher­cheurs aus­tra­liens ont mon­tré que l’activité tou­ris­tique pro­dui­sait 8 % des émis­sions de gaz à effet de serre. Ce à quoi on peut ajou­ter tout ce qui relève de l’artificialisation des lieux. Car un lieu tou­ris­tique est un lieu orga­ni­sé, amé­na­gé, mis en forme pour accueillir en nombre crois­sant des visi­teurs et pour satis­faire le plus de tou­ristes pos­sible. Ce qui implique une trans­for­ma­tion des ter­ri­toires qui va à l’encontre des lieux cultu­rels et natu­rels tels qu’ils exis­taient sur le mode vernaculaire.

Ces lieux tou­ris­tiques obéissent sou­vent à un prin­cipe de fer­me­ture. Le sté­réo­type en est le « tout inclus » mais on peut aus­si pen­ser à tout ce qui relève du centre de vacances type Cen­ter Park ou autre « tou­risme de bulle ». Par ailleurs, de plus en plus de déci­deurs et d’acteurs tou­ris­tiques affirment que pour évi­ter le sur­tou­risme, il fau­drait déve­lop­per des cir­cuits de plus en plus orga­ni­sés et des ter­ri­toires de plus en plus amé­na­gés. Les flux tou­ris­tiques res­te­raient ain­si can­ton­nés à ces lieux, ce qui rédui­rait la nui­sance pour les popu­la­tions locales et les ter­ri­toires d’accueil. Le monde du tou­risme crée des ter­ri­toires dédiés au tou­risme où les tou­ristes n’ont plus du tout la pos­si­bi­li­té de ren­con­trer de manière spon­ta­née l’Autre, dans des lieux cultu­rels et natu­rels qui ne soient pas dédiés à cette pra­tique. Tout cela engendre une forme d’altération des cultures et des natures : il faut mana­ger la réa­li­té afin qu’elle puisse accueillir les tou­ristes en nombre impor­tant. Or, chaque fois qu’on altère, on détruit.

D’une cer­taine manière, les lieux tou­ris­tiques sont des lieux labo­ra­toires de l’anthropocène, c’est-à-dire d’une époque où l’espèce humaine est deve­nue une force géo­lo­gique qui agit sur le cli­mat. Ce sont en effet des lieux fabri­qués, arti­fi­cia­li­sés, des espaces de syn­thèses pro­duits par et pour l’homme, et par­fois même en repro­dui­sant arti­fi­ciel­le­ment des espaces natu­rels, en don­nant même l’impression aux gens qu’ils sont dans un rap­port plus authen­tique à une nature qui a été fabri­quée de bout en bout. L’anti-tourisme pour­rait donc consti­tuer un anti­dote à la catas­trophe en cours.

Comment dépasser l’idée, souvent mise en avant dans les discours politiques et médiatiques, que le tourisme fait vivre des régions entières et permet le développement rapide et efficace de régions pauvres ?

La ques­tion du tou­risme comme solu­tion éco­no­mique doit être rela­ti­vi­sée. En effet, l’économie tou­ris­tique est extrê­me­ment fra­gile car fon­dée sur la dépen­dance à des flux exté­rieurs au ter­ri­toire. Il suf­fit donc d’un grain de sable dans la machine pour que cette éco­no­mie tou­ris­tique se dérègle. Ain­si, l’insécurité due au ter­ro­risme ou à des dérè­gle­ments cli­ma­tiques peut faire que des lieux qui ont tout misé sur le tou­risme se retrouvent déser­tés du jour au lendemain.

Le tou­risme a aus­si ten­dance à rendre invi­vable la vie des popu­la­tions locales car il contri­bue à dés­équi­li­brer l’économie des lieux, à sur­en­ché­rir le coût de la vie en fai­sant mon­ter les prix en haute sai­son et en dés­équi­li­brant le mar­ché de l’immobilier. Dans cer­taines zones, il devient de plus en plus dif­fi­cile de louer un loge­ment car il est plus ren­table de louer quelques semaines cher à des tou­ristes plu­tôt qu’à l’année aux locaux. Tous les mou­ve­ments de contes­ta­tion qui émergent dans des villes comme Dubrov­nik, Venise ou Bar­ce­lone sont les indi­ca­teurs d’une vie quo­ti­dienne deve­nue pro­blé­ma­tique pour leurs habitants.

Cela contri­bue à faire des lieux tou­ris­tiques des lieux uni­que­ment dédiés aux tou­ristes, des sortes de zones réser­vées. La décou­verte et le rap­port à l’autre y deviennent impos­sibles tout sim­ple­ment parce que les gens du lieu sont contraints d’aller vivre en péri­phé­rie, là où les loyers res­tent acces­sibles et la vie possible.

Vous l’avez évoqué, des contestations et mouvements dits « touristophobes » émergent depuis quelque temps. Est-ce que ça augure d’un changement de conception du tourisme, y compris à l’échelle politique ?

Depuis quelques années, le consen­sus tou­ris­tique qui fai­sait du tou­risme une acti­vi­té ver­tueuse en tout point est en train de se fis­su­rer. Des mou­ve­ments de contes­ta­tion émergent ici et là, por­tés par des habi­tants qui en ont marre d’être sou­mis au mode de vie tou­ris­tique qui rend leur vie invi­vable. On voit éga­le­ment des gens se mobi­li­ser contre le fait de prendre l’avion. Si, par exemple, A Man­ca, une orga­ni­sa­tion poli­tique corse, éla­bore actuel­le­ment une réflexion cri­tique sur la poli­tique du tout tou­risme mise en place sur l’île depuis des décen­nies, ce n’est pour le moment pas encore très por­teur élec­to­ra­le­ment pour les par­tis que de remettre en cause le tou­risme. La contes­ta­tion prend donc plu­tôt la forme de mou­ve­ments d’actions directes, de type ZAD, cou­plés à un acti­visme juri­dique por­té par des asso­cia­tions envi­ron­ne­men­ta­listes, de manière à blo­quer des pro­jets d’aménagement sur dif­fé­rents plans.

Les contes­ta­tions de « grands pro­jets inutiles » concernent sou­vent de grands pro­jets d’aménagement tou­ris­tique, à l’image du mou­ve­ment contre l’implantation d’un Cen­ter Park dans la forêt de Cham­ba­ran, en Isère, et à Poli­gny dans le Jura, pro­jets qui ont pu être remis en cause. On ne peut donc plus « tou­ris­ti­fier en rond » car il existe ces mobi­li­sa­tions qui contre­carrent les ambi­tions de l’industrie tou­ris­tique. À Gre­noble, un « office de l’anti-tourisme » a vu le jour et déve­loppe une réflexion contre-tou­ris­tique. Ce sont autant de signes, certes mino­ri­taires, qui tra­duisent quand même une prise de conscience en train d’émerger à pro­pos du tou­risme et de ses consé­quences. Le tou­risme ne va plus de soi.

Vous constatez que le tourisme a tué le voyage, que nous consommons le monde plutôt que nous ne le découvrons dans ce que vous nommez une « mondophagie » touristique. Comment en est-on arrivé là ?

Au départ, le tou­risme était réser­vé à une aris­to­cra­tie qui envoyait sa jeu­nesse faire un tour, c’est-à-dire voya­ger, apprendre, décou­vrir, afin de par­faire une édu­ca­tion avant de ren­trer dans le rang d’une vie sérieuse. Puis, à la révo­lu­tion indus­trielle, la bour­geoi­sie s’est empa­rée de ce modèle aris­to­cra­tique et, par un effet d’imitation, a com­men­cé à pra­ti­quer elle aus­si le voyage pour le voyage. Ensuite, par un jeu d’imitation pro­gres­sif du grand par le petit (éco­no­mi­que­ment par­lant), c’est-à-dire des classes pos­sé­dantes par le reste de la socié­té, toute la popu­la­tion espère entrer dans le rang du voyage pour le plai­sir. Ce pro­ces­sus a été favo­ri­sé par l’enrichissement des classes moyennes dans la socié­té d’après-guerre.

Pour que le tou­risme se déve­loppe autant, il aura donc fal­lu la révo­lu­tion indus­trielle, la géné­ra­li­sa­tion du sala­riat puis les congés payés à par­tir de 1936, mesure qui a ouvert dans l’existence des indi­vi­dus une plage de temps libre qu’il a fal­lu occu­per. Le tou­risme est une forme de loi­sir qui a per­mis de rem­plir ce temps de « vacances ».

Aujourd’hui, le tou­risme est deve­nu une acti­vi­té mar­chande banale, même si c’est à rela­ti­vi­ser puisque par­tir pour le plai­sir sup­pose un excé­dent bud­gé­taire. Il y a donc une inéga­li­té par l’argent dans la pra­tique tou­ris­tique. Plus on a d’argent, plus on part en vacances. Ain­si, 80 % des cadres partent en vacances contre 50 % des ouvriers, selon l’Observatoire des inégalités.

Si le tou­risme est loin d’être une pra­tique géné­ra­li­sée, en revanche, le désir de tou­risme est lar­ge­ment répan­du. Une norme existe, qui énonce que pour avoir des vacances « réus­sies » il faut par­tir : être en vacances ne suf­fit pas, il faut par­tir en vacances. Aujourd’hui, ce réflexe tou­ris­tique est par­ta­gé par une bonne par­tie de la popu­la­tion sans for­cé­ment voir ce que ça recouvre de dépenses éco­no­miques, éner­gé­tiques, de mises en forme du ter­ri­toire, d’usages de tech­no­lo­gies qui per­mettent d’adoucir les dépla­ce­ments mais qui modi­fient pro­fon­dé­ment notre rap­port au monde…

Notons qu’avant la révo­lu­tion indus­trielle, le dépla­ce­ment était une épreuve phy­sique et psy­cho­lo­gique qui exi­geait de l’énergie cor­po­relle et psy­chique. On s’éloignait des siens pour des durées variables, on ne savait pas ce qui allait arri­ver, voya­ger était fati­gant. On s’offrait à l’aventure, c’est-à-dire éty­mo­lo­gi­que­ment à « ce qu’il advient » (ad venire), ce qui peut être agréable ou désa­gréable. On par­tait donc rare­ment sans avoir réflé­chi à ce que l’on faisait.

Pour que le tou­risme se géné­ra­lise et devienne dési­rable, il a donc fal­lu un pro­ces­sus de sécu­ri­sa­tion des espaces, de tech­no­lo­gi­sa­tion des dépla­ce­ments grâce au moteur à explo­sion, à la machine à vapeur, à l’avion, etc. Aujourd’hui, se dépla­cer ne coûte rien phy­si­que­ment. En outre, avec les tech­no­lo­gies de com­mu­ni­ca­tion actuelles, le coût psy­cho­lo­gique est deve­nu bien moindre puisqu’on arrive tou­jours à être en contact avec ses proches où que l’on soit dans le monde. Il y a donc eu bana­li­sa­tion du dépla­ce­ment qui a ren­du le tou­risme pos­sible et enviable. Se dépla­cer ailleurs est deve­nu acces­sible à qui le sou­haite et à qui en a les moyens.

On entend beaucoup parler de tourisme « alternatif », solidaire, éthique, responsable, durable, d’écotourisme, etc. Un autre tourisme est-il possible ou est-ce un leurre ?

D’une part, sta­tis­ti­que­ment, ces formes de tou­risme ne repré­sentent pas grand-chose et, si elles deve­naient pra­ti­quées par un nombre impor­tant de gens, elles ne res­te­raient évi­dem­ment pas « durables » bien long­temps. Et d’autre part, ces tou­rismes « alter­na­tifs » ne viennent pas se sub­sti­tuer à un tou­risme de masse mais s’y ajou­ter. Il s’agit donc d’une seg­men­ta­tion com­mer­ciale qui va cor­res­pondre aux dési­rs de la par­tie de la popu­la­tion qui se rend bien compte que le tou­risme de masse contri­bue à détruire la pla­nète, et donc d’une offre sup­plé­men­taire plu­tôt qu’une alter­na­tive à pro­pre­ment parler.

Dans ce cas, que faire ? Qu’est-ce que faire de l’anti-tourisme ?

On peut déjà se poser la ques­tion sui­vante : pour­quoi a‑t-on autant besoin de par­tir, que va-t-on cher­cher ailleurs ? Nos condi­tions de vie ici semblent deve­nues si insup­por­tables qu’une part de la popu­la­tion a le sen­ti­ment d’un manque si elle ne part pas. Mais d’où vient ce manque ?

Il s’agit donc d’amorcer une réflexion sur l’ici. Cela fait inter­ve­nir la dimen­sion pro­pre­ment poli­tique de l’activité tou­ris­tique : de quoi le tou­risme est-il le symp­tôme ? C’est une ques­tion cru­ciale qui doit nous ame­ner à consi­dé­rer que la vraie vie n’est pas ailleurs mais ici : c’est sur notre mode de vie actuel qu’il nous faut réflé­chir. Et sur la manière de trans­for­mer notre quo­ti­dien ici et main­te­nant. Notam­ment notre rap­port à la pro­duc­tion puisque inter­ro­ger le tou­risme, c’est aus­si inter­ro­ger notre rap­port au tra­vail. Ce loi­sir consti­tue en somme l’envers du tra­vail, en tant qu’il joue comme com­pen­sa­tion. On tra­vaille toute l’année et on a quelques semaines de vacances par an où l’on devra par­tir pour tenir le coup le reste de l’année. On part, d’une cer­taine façon, pour oublier le monde dans des lieux tou­ris­tiques. Car aujourd’hui, le tou­risme n’est plus la décou­verte du monde mais l’oubli du monde. Est-ce que ce tra­vail est deve­nu un sou­ci aus­si insup­por­table qu’on a autant envie de l’oublier quelques jours par an ? Est-ce qu’il ne fau­drait pas essayer de sor­tir de cette dia­lec­tique du tra­vail et du loi­sir, du tra­vail comme contrainte sociale forte et du loi­sir comme com­pen­sa­tion néces­saire pour tenir le reste de l’année ? Quand on remet en cause le tou­risme, c’est bien tout un mode de vie qu’on interroge

Ensuite, dans un mode de vie qui tien­drait compte des contraintes éco­lo­giques de la pla­nète, le tou­risme n’a sans doute plus lieu d’être. On touche alors à quelque chose qui fait mal parce que d’une cer­taine manière avec le tou­risme, on se fait du bien. Ça signi­fie donc qu’il va fal­loir apprendre à se faire du bien ici.

À un niveau poli­tique, ce serait d’abord réflé­chir à un mora­toire sur les pro­jets d’aménagement tou­ris­tique, mais aus­si pra­ti­quer un désa­mé­na­ge­ment du monde car plus on amé­nage le monde plus les gens partent. Évi­dem­ment, cela va à l’encontre de tous les énormes inves­tis­se­ments actuels en matière de poli­tique du tou­risme. À cet égard, les mon­tagnes, qui sont aux pre­mières loges des dérè­gle­ments cli­ma­tiques et à l’avant-plan des bou­le­ver­se­ments à venir (réduc­tion de l’enneigement, recul des gla­ciers, séche­resse…), voient les pro­jets tou­ris­tiques se mul­ti­plier : on fait le contraire de ce qu’il fau­drait faire !

L’anti-tourisme est donc une dimen­sion de l’anticapitalisme. C’est une réflexion glo­bale sur notre mode de vie qui sup­pose une relo­ca­li­sa­tion impor­tante des pra­tiques. Cette relo­ca­li­sa­tion ne signi­fie pas fer­me­ture à l’autre. Il fau­drait au contraire apprendre à vivre en bonne intel­li­gence avec la diver­si­té ici plu­tôt que de tou­jours aller voir ailleurs.

Derniers ouvrages parus

Manuel de l’anti-tourisme (Écosociété, 2010, rééd. revue et augmentée en 2018) et L’usure du monde, critique de la déraison touristique (L’Échappée, 2014).

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