Ce cadre global est celui de l’internet ubiquitaire qui impose son emprise et accentue notre dépendance à un ordre économique et social. Alors même que l’utopie des débuts nous promettait la possibilité d’évoluer dans un monde démocratique, libre et décentralisé — le cyberespace — nous constatons, à l’inverse, que le réel est devenu colonisé par le numérique. Cette colonisation n’est d’ailleurs pas prête de s’arrêter car comme le souligne Jonathan Bourguignon « pour continuer sa croissance, pour continuer sa colonisation du réel, internet doit étendre son emprise au royaume physique des industries purement matérielles : à la logistique, à la livraison de marchandises par drones, à la conduite autonome des camions et des taxis, à l’optimisation des flux urbains dans les métropoles. Ce qui signifie qu’internet a besoin d’incorporer le monde entier dans sa vision cybernétique »1. L’internet des objets et le projet de smart city ne sont ni plus ni moins la poursuite de cette logique cybernéticienne qui prit une certaine ampleur au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Face à ce réseau tentaculaire, de nombreuses alternatives numériques sont prônées comme remparts aux GAFAM avec l’idée qu’un autre Web reste encore possible. Pour ces militant·es de cet autre numérique, le problème réside dans le mésusage de la technique. Autrement dit, il suffirait de renvoyer à la « maladresse de ses utilisations ou aux insuffisances des sociétés »2. La solution reposerait sur de « bonnes alternatives » et de « bonnes pratiques » des techniques. Dans Contre l’alternumérisme, Julia Laïnae et Nicolas Alep s’attaquent aux arguments et aux promesses des défenseurs de cet autre numérique. Ils déploient une critique fouillée et radicale en analysant une par une ces initiatives qui, au premier abord, peuvent nous apparaitre sympathiques : le numérique durable ; le cyberminimalisme ; l’inclusion numérique ; les utopies numériques d’un internet libre, décentralisé et les logiciels libres ; l’ouverture des algorithmes ; l’open data ; la civic tech et la régulation étatique. Pour Laïnae et Alep, ces différentes approches alternatives, fussent-elles louables, ne sont pas à la hauteur de la gravité de la situation. Pire, elles entretiennent l’illusion de rester à tout prix connectés alors même qu’une désinformatisation du monde et une « désescalade technologique » deviennent urgentes à l’heure où la planète brûle3.
Les limites des solutions alternatives
L’impasse où nous mènent ces alternatives est mise au jour lorsque certaines d’entre elles se retrouvent mêlées à ces célébrations tech, prônant l’esprit start-up nation. On ne peut s’empêcher de penser que ces alternuméristes deviennent, en fait, les petites mains utiles du projet siliconien. Prenons pour exemple la deuxième édition du Printemps Numérique4. « Bruxellois et touristes » sont invités à participer à ce rituel durant lequel technologies disruptives et smart cities sont mises à l’honneur5. On y trouve, notamment, des ateliers sur l’utilisation de capteurs au quotidien et leurs « possibilités pour l’avenir » ou encore qui enjoignent les citoyens à réparer leur ville via l’application FixMyStreet. « Réveillez l’e‑citizen en vous et découvrez tous les Smart Services de notre belle capitale. », peut-on lire sur leur site web. La réalité virtuelle est proposée tous azimuts que ça soit pour apprendre à réagir à un incendie, se former à la sécurité routière et, bien sûr, pour un de ces derniers lieux qu’on rêve de digitaliser : l’école. En effet, la numérisation de l’enseignement représente une des principales campagnes technologiques actuelles. Pourtant de nombreux auteurs, enseignants et parents s’opposent à ce déferlement numérique dans les classes et au sein des foyers6. La politologue et militante française Fatima Ouassak, cofondatrice du Front de mères, premier syndicat de parents d’élèves des quartiers populaires, dénonce cette entreprise lorsqu’elle écrit : « les pouvoirs publics, par exemple en Seine-Saint-Denis, ont lancé une véritable offensive qui tend à assigner encore davantage nos enfants devant des tablettes, notamment à l’école, et contribue ainsi à les couper du monde réel »7.
Le thème de l’inclusion numérique est également présent dans le cadre de ce Printemps Numérique à travers les ateliers « Apprivoiser le numérique, c’est possible ! » et « La fièvre du printemps numérique pour tous ». Laïnae et Alep estiment que la lutte contre « l’illectronisme » — émanant du gouvernement et souvent prise en charge par la société civile — est un « plan d’intégration massive au monde connecté qui (…) sous couvert d’humanisme et de réduction des inégalités en matière d’accès aux droits et aux « opportunités de la vie numérique » (…) est d’équiper et préparer tout le monde à la vie dans un monde numérique, afin qu’il n’y ait plus aucune entrave à son plein développement »8. Le citoyen de demain est un citoyen connecté, pouvant s’inscrire et se mouvoir dans la technopole. Cette injonction à l’adaptation déguisée en discours inclusifs plonge les acteurs du monde associatif dans des alternatives infernales. Comment ne pas abandonner les laissés-pour-compte du numérique et lutter, en même temps, contre l’informatisation de nos vies, destructrices de solidarités et de justice sociale ? Au-delà de la lutte contre la fracture numérique, les discours d’inclusion s’orientent également sur la réappropriation des technologies dans le but de les détourner. Bien entendu, notre propos n’est pas d’empêcher le développement de connaissances et de savoir-faire mais l’injonction à maitriser ces outils peut être perçue à la fois comme une forme de « propagande », voire d’« élitisme » car il est, pour reprendre les mots de François Jarrige, « une façon de sortir le numérique du débat politique puisque le numérique ne serait que le préalable à l’action et à la critique »9.
Alors que ces alternatives apparaissent insuffisantes afin de contrer la numérisation de tous les pans de la société et de nos vies, les pensées technocritiques, à l’instar de celles formulées par Laïnae et Alep, déjouent cette sacralité conférée à la technologie10. Les technocritiques nous invitent à penser ce qui est structurant, à faire exploser en éclat le mythe du progrès, à contrer les injonctions à l’innovation et à cultiver un scepticisme vis-à-vis des techno-promesses.
Démystifier la technologie
Le terme « techno-critique » apparait en 1975 sous la plume du philosophe-ingénieur Jean-Pierre Dupuy comme titre éponyme à une collection qu’il crée aux éditions du Seuil. Dupuy entend combattre l’idée que « la technique est neutre, qu’elle fera le bien et le mal selon les intentions de ceux qui la gèrent » et affirme, à l’inverse, « que les maux et les frustrations dont souffre l’humanité ne sont pas dus simplement à des bavures ou à une planification défectueuse de la société industrielle, mais découlent inévitablement de caractéristiques intrinsèques du projet technique, qui amènent à prendre pour fin ce qui n’est que moyen »11. De nombreux auteurs qu’on peut qualifier de technocritiques ont cherché à déconstruire les discours linéaires et téléologiques relatifs aux développements technologiques12. À cet égard, l’historien américain, Lewis Mumford, relativise l’analyse dite Homo faber qui insiste sur l’importance des réalisations techniques humaines comme facteur fondamental de transformation. Autrement dit, une vision « qui assimile l’homme principalement, sinon exclusivement, à un animal qui utilise et fabrique des outils »13. Selon Mumford, l’Homme est singulièrement un être créateur de symboles et, c’est surtout le développement et la maitrise de ses propres capacités organiques qui sont significatives. Mumford nous invite à sortir des représentations stéréotypées du développement humain qui reposent sur le Mythe de la machine14, favorisant un déterminisme technologique. Par ailleurs, il retrace l’essor concomitant de deux techniques distinctes et opposées qu’il appelle « autoritaire » et « démocratique ». La première émanant du centre est à la fois puissante et instable. La seconde qui lui est antérieure est une méthode de production à échelle réduite, toujours activement dirigée par l’humain15. Selon Mumford, la technique autoritaire apparait au 4e millénaire avant notre ère, résultat d’une « nouvelle configuration d’inventions techniques, d’observation scientifique et de contrôle politique centralisé »16. Bien que très ancienne, et antérieure au développement du capitalisme, la technique autoritaire – fragilisée durant de longues périodes de l’histoire par de multiples facteurs — se trouva renforcée et perfectionnée de manière inédite au cours des deux derniers siècles. Ce renforcement est dû, d’une part, à l’unification de l’idéologie scientifique et, d’autre part, à l’acceptation du principe démocratique de base permettant à chaque membre de la société de profiter du développement technologique. Cependant, la technique autoritaire s’est, selon Mumford, progressivement acquittée de cette promesse démocratique pour exercer « une emprise totale sur la communauté entière, qui menace d’annihiler tous les autres vestiges de la démocratie »17.
Les deux guerres mondiales en tant que guerres industrielles, déployant des technologies intensément destructrices ont suscité des remises en cause profondes des trajectoires techniques empruntées. Il n’est pas étonnant que des auteurs tels que Günther Anders et Hanna Ardendt formulent des critiques radicales de la technique au cours des années 1950. Dans son œuvre majeure, L’Obsolescence de l’homme, Anders observe ce qu’il nomme un « décalage prométhéen », à savoir « l’a‑synchronicité chaque jour croissante entre l’homme et le monde qu’il a produit »18. En somme, l’incapacité chez l’homme à se conformer au développement exponentiel de ses produits techniques. Anders poursuit sa réflexion en introduisant, par la suite, l’idée de la « honte prométhéenne » dont est atteint l’homme devant « l’humiliante qualité des choses qu’il a lui-même fabriquées »19. Selon le philosophe, Prométhée qui l’aurait d’abord emporté trop triomphalement se serait retrouvé, ensuite face à la grandeur de ses productions, rongé par un sentiment d’infériorité : « Qui suis-je désormais, se demande le Prométhée d’aujourd’hui, bouffon de son propre parc de machines. Qui suis-je désormais ? »20. À la différence de ses artefacts, l’homme n’a pas été fabriqué, nous rappelle Anders. Raison pour laquelle il se sent profondément humilié face à ses productions industrielles qui chaque jour lui rappellent sa condition originelle et périssable. Afin d’échapper à ce sentiment, l’homme contemporain tente d’aligner son corps sur ses instruments grâce au « human engineering » (« ingénierie humaine »). La seule issue pour l’homme serait de se conformer – subir une transformation de lui-même — pour devenir l’égal d’un gadget. « Tel un pionnier, il repousse ses frontières toujours plus loin ; il s’éloigne toujours davantage de lui-même ; il se « transcende » toujours plus – et s’il ne se transporte pas dans la région du surnaturel, il change néanmoins, puisqu’il repousse les limites innées de sa nature vers le royaume de l’hybride et de l’artificiel »21, écrit Anders à propos de l’homme. Une fois transformé, le « nouveau Prométhée » adopte à la fois une attitude de soumission et une volonté d’hybris. Pour Anders, ce renoncement à « être nous-mêmes la mesure » — laissant les instruments devenir les modèles – conduit à la perte « purement et simplement de notre liberté »22. Anders est parfaitement conscient de la difficulté à tenir un tel discours dans ce contexte de fascination et de soumission à la technologie qu’il décrit avec rigueur. Dès l’introduction, l’auteur de L’obsolescence de l’homme nous avertit que son propos est en opposition avec la pensée du progrès lorsqu’il écrit : « Rien ne discrédite aujourd’hui plus promptement un homme que d’être soupçonné de critiquer les machines. (…) a‑t-on jamais pris la liberté d’avancer un argument contre les « effets avilissants » de l’un ou de l’autre de ces instruments, sans s’attirer automatiquement la grotesque réputation d’être un ennemi acharné des machines et sans se condamner, non moins automatiquement, à une mort intellectuelle, sociale ou médiatique ? »23.
Malgré cette difficulté à pouvoir dénoncer les projets technologiques, les trajectoires industrielles empruntées dans le cadre de la modernité ont été accompagnées par des pensées et des luttes technocritiques, sans cesse renouvelées et portées par des acteurs et groupes sociaux divers. Le rouleau compresseur du progrès a effacé de l’histoire ces voix contestataires que François Jarrige, historien français, donne à entendre dans son livre Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences. Son ambition est de redonner une place « aux vaincus de l’histoire, aux critiques oubliées des mutations techniques de l’ère industrielle »24. Durant la première moitié du 19e siècle, suite à l’introduction de la mécanisation du travail destructrice de savoir-faire, de nombreuses révoltes et bris de machines eurent lieu en Europe, témoignant du choc ressenti par les populations face à ce qu’on appelle les « révolutions industrielles ». Cependant, il serait faux de croire que ces briseurs de machines s’opposèrent par principe à la Technique. Il s’agit davantage d’une résistance populaire à l’imposition d’un nouvel ordre économique et social. Le travail de recherche de Jarrige permet de saisir cette historicité des luttes et pensées technocritiques, passées et présentes, allant de l’ère pré-industrielle aux contestations actuelles contre l’informatisation du monde. Enfin, ce travail permet de dévoiler les différentes phases technocritiques qui « ressurgissent à chaque moment de crise et de transformation du capitalisme industriel », suivies elles-mêmes par un « cadrage modernisateur » et un retour à l’ordre. Ainsi, aux années 1970 très technocritiques — période intense de remise en cause des trajectoires techniques, avec une alliance inédite entre analyses marxistes et critique environnementale – succèdent les années 1980 – 90, moment de reflux et de ré-activation de la foi dans le progrès, à travers les nouvelles utopies que sont l’informatique personnel et internet.25
Aujourd’hui, un nouveau moment technocritique semble renaître et s’incarne, par exemple, dans la lutte des éleveuses et éleveurs qui refusent le puçage électronique de leurs bêtes, chez les opposant·es au compteur intelligent Linky et à la 5G ou encore parmi les assistant·es sociales qui dénoncent l’informatisation de leur métier. En France, notamment, il existe plusieurs groupes militants dits technocritiques, tel que le CLODO, « le Comité Liquidant ou Détournant les Ordinateurs », composés d’informaticiens ayant perpétré plusieurs sabotages spectaculaires au début des années 1980. À Grenoble, le collectif Pièces et Main d’Œuvre (PMO) agit depuis les années 2000 « afin de battre en brèche la tyrannie technologique, et d’élaborer de technopole à technopole une connaissance et une résistance communes ». Quant au réseau « Écran total », né en 2013, son ambition est de fédérer les résistances au tout informatique des personnes travaillant dans l’élevage, l’éducation, le travail social, la médecine, la boulangerie, le maraîchage, la menuiserie ou les métiers du livre. Mais aussi des inscrits au chômage, au RSA ou des sans activité. Sans oublier les diverses publications et éditeurs tels que La Lenteur, l’Encyclopédie des Nuisances, L’Echappée, les revues CQFD et Notes & Morceaux Choisis et, les écrits de Célia Izoard, journaliste et activiste 26.
Celles et ceux qui continuent à prôner le numérique au service de l’émancipation et à sacraliser des « technologies vertueuses » – ce qui revient, selon nous, à dépolitiser la question de la technologie — manquent de pensée politique par rapport à cet écosystème numérique actuel, au service du capitalisme. À l’heure du Big Data, de l’intelligence artificielle, d’une vision de l’espace urbain constitué de flux, de capteurs, de police prédictive et de reconnaissance faciale, les solutions technologiques alternatives et le droit montrent indubitablement leurs limites. Félix Tréguer, chercheur au CNRS et membre de La Quadrature du Net, reconnaît cette impasse lorsqu’il conclut dans L’utopie déchue : « ce dont nous avons besoin, ce n’est pas d’un patch logiciel, d’un bricolage juridique, ni même d’un peu d’éthique. Ce qu’il nous faut d’abord et avant tout, c’est arrêter la machine »27. Selon lui, cette image du coup d’arrêt invite à se défaire de l’idée que la technologie est une force de progrès politique en soi, croyance profondément ancrée dont on peut tracer la généalogie.
Dans son rapport à la technologie, l’éducation populaire devrait éviter l’écueil de la « pédagogisation » et donc de l’« infantilisation ». Ce que le philosophe Jacques Rancière répudie lorsqu’on pense qu’« il suffirait d’apprendre à être des hommes égaux dans une société inégale »28. Ce que l’éducation populaire peut faire, c’est entrevoir les « possibilités d’actionner le frein d’urgence »[32] en s’inscrivant dans un mouvement plus large de contestation et aider, auprès de de celles et ceux qui luttent, à fédérer les différentes oppositions sectorielles à la numérisation.
- Jonathan Bourguignon, Internet, année zéro. De la Silicon Valley à la Chine. Naissance d’un réseau, Éditions Divergentes, 2021, p. 163.
- François Jarrige, « Jacques Ellul technocritique : Une trajectoire intellectuelle dans les discordances des temps. » in La modernité dure longtemps ”. Penser la discordance des temps avec Christophe Charle, Éditions La Sorbonne, 2020.
- Julia Laïnae et Nicolas Alep, Contre l’alternumérisme, La Lenteur, 2020, p. 117.
- Inspiré par l’événement montréalais dont la mission première est de « démocratiser et d’accompagner la transformation numérique »
- « Découvrez les nouveaux gadgets technologiques lors des nombreuses expositions et ateliers. Laissez-vous transporter dans des mondes virtuels. Testez les outils numériques de demain. Et tournez votre regard vers le futur et le progrès ! » (Printemps Numérique Bruxelles)
- Voir, par exemple, Philippe Bihouix et Karine Mauvilly Le désastre de l’école numérique — Plaidoyer pour une école sans écrans, Seuil, 2016 et Critique de l’école numérique, Coordonnée par Cédric Biagini, Christophe Cailleaux et François Jarrige, L’Echappée, 2019.
- Fatima Ouassak, La puissance des mères. Pour un nouveau sujet révolutionnaire, La Découverte, 2020, p. 230.
- Julia Laïnae et Nicolas Alep, op. cit, p. 42.
- François Jarrige : « Une technique n’est jamais neutre », Uszbek & Rica, 5 septembre 2016.
- En privilégiant le terme « technologie », nous souscrivons à la définition proposée par Annie Gouilleux qui renvoie à un « ensemble de procédés reposant sur des connaissances scientifiques, destinés à la production industrielle ». À distinguer du terme « technique » qui renvoie à un « ensemble de procédés, savoir-faire et moyens pratiques propres à une activité » (Lewis Mumford, Technique autoritaire et technique démocratique, La Lenteur, Le Batz, p. 6).
- Cité par François Jarrige in Techno-critiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences, La Découverte, 2014, p. 15.
- On peut citer les philosophes Günther Anders, Hannah Arendt, Herbert Marcuse et Paul Virilio. On peut également ajouter à cette liste, l’historien Lewis Mumford et l’écrivain George Orwell. Sans oublier les figures les plus emblématiques des technocritiques que sont Bernard Charbonneau, Ivan Illich et Jaques Ellul.
- Lewis Mumford, Technique autoritaire et technique démocratique, op.cit., p. 27.
- Titre de l’ouvrage majeur de Lewis Mumford, paru en deux tomes en 1967 et 1970.
- Lewis Mumford, Technique autoritaire et technique démocratique, op.cit, p. 10.
- Ibidem, p. 11.
- Ibidem, p. 19.
- Günther Anders, L’obsolescence de l’homme, p. 31.
- Ibidem, p. 37.
- Ibidem, p. 38.
- Ibidem, p. 55.
- Ibidem, p. 65.
- Ibidem, p. 17.
- François Jarrige, Techno-critiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences, op.cit, p. 43.
- François Jarrige, « Technocritique et écologie (année 1970) ». lapenseeecologique.com. Dictionnaire de la pensée écologique. https://lapenseeecologique.com/jarrige-francois-techno-critique-et-ecologie-annees-1970
- Célia Izoard a fait des études de philosophie et traduit des ouvrages critiques de la technologie moderne. Elle a été inculpée pour destruction de machines biométriques dans l’affaire de Gif-sur-Yvette, en 2005. Co-autrice de La Liberté dans le coma (Groupe Marcuse), membre de la revue Z, journaliste à Reporterre et autrice de Merci de changer de métier : Lettres aux humains qui robotisent le monde.
- Félix Tréguer, L’utopie déchue. Une contre-histoire d’Internet XVe-XXIe siècle, Fayard, 2019, p. 308.
- Jacques Rancière, Le maître ignorant. Cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle, Éditions 10/18, 2004 p. 221.