Vulvalavita est un projet participatif mené par l’artiste bruxelloise Victoria Debarre visant à déconstruire les tabous autour de la vulve. Réalisés d’après des photos reçues, ces portraits anonymes sont témoins d’une diversité obscurcie par la norme. Une norme aseptisée, contraignante dans la représentation presque unique qu’elle impose à notre rapport au(x) corps, à soi et aux autres. Puisqu’il est temps de poser la question publiquement autour de cet aspect privé qui ne l’est pas tant, les dessins sont ensuite disséminés dans la ville, afin de les rendre visibles et accessibles à tous et toutes. Par ce geste, Victoria Debarre souhaite proposer une remise en question des repères esthétiques, images fantasmagoriques sur papier glacé, qui nous entourent et pèsent de leurs injonctions.
2.12.18 21:34
Une chance immense d’avoir reçu cette photo. Quelques instants après l’accouchement.
Merci encore pour le partage.
06.04.19 19:55
Le projet a de multiples racines dont l’augmentation
du nombre de personnes ayant recours à la labiaplastie, même si celle-ci peut provoquer une perte de sensation. Au no m d’une vulve
« parfaite » et symétrique, risquer une perte de plaisir. Montrer la diversité est un moyen de rassurer, remettre
en perspective et, je l’espère, aider à accepter. Le chemin est propre à chacun·e et le
respect reste le maitre mot. Mon corps, mon choix.
Toujours.
31.03.19 21:43
Si le clitoris se fait une place dans l’imaginaire commun (enfin !), dessiner une vulve reste parfois une colle. Un pénis ceci dit, c’est une autre affaire. Les centaines (milliers ?) de représentations que l’on a croisé– sur les bancs de l’école, sur les murs, dans les toilettes, etc. – en témoignent. Allez, dessine-moi une vulve.
Le monopole de la publicité et de représentations sexistes dans l’espace public doit être balancé (en attendant d’être aboli). Les stickers et autres manifestations éphémères sont autant de moyens de questionner l’expression dans l’espace public. Merci à tou·te·s les artistes qui participent à l a mosaïque de stickers, graffiti, poèmes et autres belles choses dans la ville.
24.02.18 20:43
Le trait organique permet une approche moins frontale des représentations des vulves. Aucunement le souhait de choquer mais plutôt d’exposer, d’inviter, de piquer la curiosité.
06.02.19 15:59
Oser regarder, toucher, explorer. C’est ton corps.
Fais connaissance.
COMMENT Y PARTICIPER ?
- T'immortalises ta vulve
- Tu te connectes à kikinetaville@mailfence.com
Mot de passe : KIKINETAVILLE
- T’envoies anonymement à Vulva.la.vita@vivaldi.net
- Puis, hop, tu supprimes dans « envoyés »
- Je dessine
- Tu te retrouves grâce à la date et l’heure en « titre »
- J’en fais des stickers
- On inonde la ville