Ignorance et préjugés, des principes actifs en Santé

Illustration : Ivonne Gargano

L’accès à la san­té est répu­tée uni­ver­sel, indé­pen­dam­ment des reve­nus et de la situa­tion admi­nis­tra­tive. Pour­tant, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne et ne béné­fi­cie pas éga­le­ment des pro­grès thé­ra­peu­tiques. Com­prendre les res­sorts de ces inéga­li­tés, leurs expres­sions concrètes autant que leur pro­fon­deur his­to­rique, est néces­saire pour ima­gi­ner des méthodes et des dis­po­si­tifs qui, sans reje­ter les connais­sances scien­ti­fiques et tech­niques de la méde­cine contem­po­raine, puissent rééqui­li­brer nos sys­tèmes de santé.

La pos­si­bi­li­té pour une per­sonne d’être bien soi­gnée, et plus géné­ra­le­ment d’être en bonne san­té, dépend en par­tie de son pou­voir d’achat, son édu­ca­tion, son emploi, son lieu de vie, sa situa­tion fami­liale. Cette réa­li­té est bien docu­men­tée : en Bel­gique, il existe un écart impor­tant, qui ne cesse de croitre, entre les espé­rances de vie en bonne san­té des dif­fé­rentes caté­go­ries socio-éco­no­miques. De plus en plus d’enquêtes et d’articles évoquent d’autres cri­tères moins évi­dents : le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, la cou­leur de peau, l’appartenance « eth­nique » ou encore la manière de par­ler sont à l’origine de nom­breuses inéga­li­tés en san­té, s’enracinant dans un ter­reau mélant igno­rance volon­taire de la diver­si­té des corps et repré­sen­ta­tions erro­nées et discriminantes.

Discriminations en santé et réalités des corps féminins

À l’origine de la méde­cine moderne se trouve une vision de la femme sur laquelle s’exerce un contrôle patriar­cal qui la réduit à sa double fonc­tion sexuelle et repro­duc­trice. Les formes de ce contrôle se sont trans­for­mées au gré de l’évolution des socié­tés, allant de lois ouver­te­ment dis­cri­mi­nantes à des méca­nismes insi­dieux comme ceux de la publi­ci­té et du règne de l’image. C’est ain­si que les femmes sont les vic­times pri­vi­lé­giées des scan­dales sani­taires et des effets nocifs des médi­ca­ments1, sur­mé­di­quées et cibles de pré­di­lec­tion du mar­ke­ting phar­ma­ceu­tique2, peu consi­dé­rées et peu écou­tées, vic­times de vio­lences obs­té­tri­cales bana­li­sées et tou­jours mal-docu­men­tées. La pré­do­mi­nance mas­cu­line dans l’histoire médi­cale occi­den­tale condi­tionne la manière dont sont trai­tées les per­sonnes por­teuses de mala­dies. C’est le cas, pour citer un exemple très répan­du, des mala­dies car­dio­vas­cu­laires : elles sont mal prises en charge chez les femmes alors que, au contraire des idées reçues, elles y sont très expo­sées, à cause d’une mécon­nais­sance des symp­tômes qui leurs sont spé­ci­fiques et pour les­quels il existe peu de pré­ven­tion. Dans le domaine de la chi­rur­gie, une récente étude cana­dienne a démon­tré que lors­qu’un homme opère une patiente, cette der­nière aurait envi­ron 30 % de risques de mou­rir en plus par rap­port à un malade mas­cu­lin, et 15 % de plus de souf­frir de com­pli­ca­tions après l’opération. Ceci ques­tionne en pro­fon­deur la manière dont sont consi­dé­rés les corps fémi­nins entre les mains de soi­gnants mas­cu­lins et atteste de la force des pré­ju­gés, de l’absence d’écoute ou d’une méconnaissance.

D’une manière géné­rale, les pro­blé­ma­tiques propres aux corps fémi­nins ont été sou­vent négli­gé par la recherche. Leur souf­france (comme celles pro­vo­qués par les règles ou les nau­sées pen­dant la ges­ta­tion) ou leur vul­né­ra­bi­li­té (qui les oblige à se pro­té­ger en per­ma­nence des agres­sions ou à être ren­voyées à une fai­blesse psy­chique et de tem­pé­ra­ment) ont été natu­ra­li­sées. Ce qui relève du fémi­nin est par défi­ni­tion instable, sujet à des varia­tions hor­mo­nales qui rendent « dif­fi­ciles » les études cli­niques dont les femmes ont long­temps été exclue, contrai­re­ment au mas­cu­lin dont la sta­bi­li­té serait à la base de notre concep­tion de la « bonne santé ».

Dans l’expérience du fémi­nin se noue une com­plexi­té dont l’identification est un élé­ment-clé pour sai­sir les res­sorts des inéga­li­tés et des vio­lences exer­cées à l’encontre de cer­taines caté­go­ries de per­sonnes. La phi­lo­sophe Camille Froi­de­vaux-Met­trie dis­tingue le fémi­nin de la fémi­ni­té qui, elle, « ren­voie à un ensemble de dis­po­si­tions consi­dé­rées comme indis­so­lu­ble­ment atta­chées à la condi­tion fémi­nine », posé en miroir de la viri­li­té, dans un rap­port d’asservissement et d’infériorité. Le fémi­nin, lui, com­bine « des carac­té­ris­tiques sexuées fémi­nines (seins, vulve, cli­to­ris, vagin) et […] des méca­nismes phy­sio­lo­giques qui y sont asso­ciés (ovu­la­tion, règles, ges­ta­tion, allai­te­ment) » ain­si que des pro­ces­sus de socia­li­sa­tion gen­rés enfer­mant dans « des fonc­tions et des dis­po­si­tions impé­ra­tives ». Le fémi­nin est donc « un rap­port à soi, aux autres et au monde qui passe néces­sai­re­ment par le corps et qui se trouve de ce fait déter­mi­né par lui »3. Cette spé­ci­fi­ci­té des corps fémi­nins, qui font à la fois l’objet de contrôle per­ma­nent, d’instrumentalisation et de négli­gence explique en grande par­tie pour­quoi ils sont moins bien connus et soi­gnés. Ce que cette défi­ni­tion per­met aus­si de sou­li­gner est qu’il n’est pas néces­saire d’avoir un uté­rus et/ou des règles et/ou des seins pour vivre des expé­riences qui touchent spé­ci­fi­que­ment les corps fémi­nins. Ain­si, des hommes trans peuvent faire dans leurs corps cer­taines de ces expé­riences, ou des femmes trans qui subissent éga­le­ment le fait d’être en per­ma­nence ren­voyées à leur corps dans des rap­ports de vio­lence et de contraintes.

Par ailleurs, le fait de ne pas répondre aux cri­tères tra­di­tion­nels du genre ou de l’hétéronormativité accroit encore les risques d’une mau­vaise prise en charge médi­cale. Les per­sonnes concer­nées demeu­rant sou­vent plus éloi­gnées des sphères ins­ti­tu­tion­nelles, leurs réa­li­tés et pra­tiques sont moins bien connues et les stra­té­gies et conte­nus des cam­pagnes de pré­ven­tion pas tou­jours effi­caces. Ce à quoi on peut ajou­ter le fait que face à une méde­cine régu­liè­re­ment mora­li­sa­trice et jugeante, ou sim­ple­ment igno­rante, les per­sonnes LGBTQI pour­raient avoir ten­dance à négli­ger leur san­té à cause de l’absence d’information et de la crainte de subir en consul­ta­tion médi­cale les vio­lences et pré­ju­gés qu’elles doivent déjà affron­ter au quo­ti­dien4.

Diversités ignorées, différences fantasmées

Les dis­cri­mi­na­tions dont sont vic­times les per­sonnes non-blanches sont aus­si enra­ci­nées dans cette double réa­li­té, presque para­doxale, d’une igno­rance de la diver­si­té des corps et de la force des pré­ju­gés dif­fé­ren­cia­listes entrai­nant donc des com­por­te­ments dif­fé­rents face à des pro­blèmes pour­tant ana­logues. On peut citer le mal-nom­mé « syn­drome médi­ter­ra­néen » à cause duquel des per­sonnes iden­ti­fiées comme « étran­gères », en fait non-blanches, sont consi­dé­rées avec moins d’attention – jusqu’à en mou­rir – à cause de la croyance raciste/culturaliste qu’elles auraient ten­dance à exa­gé­rer leur dou­leur. L’existence de ce type de pré­ju­gés se double de mécon­nais­sances concrètes et de dés­in­té­rêt pour des pro­blèmes tou­chant spé­ci­fi­que­ment des popu­la­tions mino­ri­sées. La jour­na­liste et mili­tante Capu­cine Légelle raconte com­ment son petit gar­çon atteint de la dré­pa­no­cy­tose a été diag­nos­ti­qué au bout de deux ans d’allers et retours inces­sants dans une dizaine d’hôpitaux en France, où on aura d’abord accu­sée sa mère de mal­trai­tance, puis de simu­la­tion de mala­die avant d’envisager cette mala­die géné­tique, la plus répan­due au monde mais mal­con­nue car elle touche majo­ri­tai­re­ment des popu­la­tions noires, et dont son fils avait tous les symp­tômes. Selon Capu­cine Légelle, les dré­pa­no­cy­taires sont, aujourd’hui encore, sou­vent trai­tés comme des toxi­co­manes lorsqu’ils arrivent aux urgences en ayant besoin de mor­phine à cause de dou­leurs intenses.

Les for­ma­tions pro­fes­sion­nelles ne s’attachent pas à décons­truire les sté­réo­types pré­exis­tants dans l’esprit des futurs méde­cins. La sous-repré­sen­ta­tion par­mi le per­son­nel médi­cal qua­li­fié de per­sonnes « raci­sées », c’est-à-dire sus­cep­tibles de subir ces sté­réo­types et le racisme struc­tu­rel, ali­mente un entre-soi peu pro­pice à la prise de conscience de ces biais5. De sur­croit, les indi­ca­teurs et grilles uti­li­sés pour éta­blir si une per­sonne est ou non en bonne san­té peuvent eux-mêmes être por­teurs de biais oppres­sifs ou stig­ma­ti­sants. C’est le cas par exemple de l’Indice de masse cor­po­relle, dont la cher­cheuse Sabri­na Strings a démon­tré qu’il témoigne d’un lien his­to­rique étroit entre racisme et gros­so­pho­bie, entrai­nant notam­ment une sur­re­pré­sen­ta­tion des per­sonnes noires dans la caté­go­rie des per­sonnes obèses, assi­gnées à un « hors-norme » inconvenant.

Patriarcat et colonialisme, aux origines d’un système malade

Dès les années 1970, Bar­ba­ra Ehren­reich et Deirdre English sou­li­gnaient que le sys­tème médi­cal actuel est né et a été mode­lé par la mise en concur­rence entre les soi­gnants hommes et femmes, entre les pra­tiques des classes popu­laires et les élites bour­geoises cher­chant à s’inscrire dans une scien­ti­fi­ci­té6. La pro­fes­sion­na­li­sa­tion des méde­cins et la mise en place d’écoles réser­vées en Occi­dent se sont faites au détri­ment des pra­tiques et des connais­sances empi­riques accu­mu­lées au fil des siècles. Dans son livre La Matrice de la race, Elsa Dor­lin montre com­ment les pro­ces­sus d’élaboration d’une scien­ti­fi­ci­té médi­cale ont exclu les femmes de la pro­duc­tion de savoirs et les a dépos­sé­dées de leur corps. L’émergence de cette nou­velle classe mas­cu­line de « scien­ti­fiques », n’ayant pas de pra­tiques ancrées, n’a pu se faire que par une appro­pria­tion des corps, ceux des femmes, mais aus­si des per­sonnes les plus vul­né­rables, pour dis­po­ser de moyen d’expérimenter et d’ainsi accroitre leurs connaissances.

Ain­si, la construc­tion his­to­rique du corps fémi­nin, dans un rap­port d’opposition binaire et hié­rar­chi­sée avec celui du corps mas­cu­lin a for­te­ment condi­tion­né notre vision de leur san­té res­pec­tive et a ser­vi plus tard, tou­jours selon la phi­lo­sophe, de matrice d’analyse pour dis­tin­guer les corps blancs des corps noirs à l’époque colo­niale, entrai­nant la dif­fu­sion de quan­ti­té de pré­ju­gés raciaux, par les­quels le corps blanc, mas­cu­lin est deve­nu la norme, le stan­dard, le neutre, le sain. Elle sou­ligne, enfin, com­ment l’acquisition de connais­sances a accom­pa­gné des pro­jets de ren­for­ce­ment d’une socié­té colo­niale et patriar­cale, et réci­pro­que­ment7.

En effet, la manière dont la socié­té prend soin (ou non) du corps d’un indi­vi­du dépend de la fonc­tion sociale qui lui est attri­bué et des rap­ports hié­rar­chiques dans les­quels il ou elle est pris·e. Les ins­tances pro­duc­trices de savoirs témoignent des rela­tions de pou­voir éta­blies, en même temps qu’elles consti­tuent leurs fon­da­tions. His­to­ri­que­ment, le corps de la femme blanche est voué à la repro­duc­tion, à la sou­mis­sion sexuelle et/ou domes­tique. Il incarne la fra­gi­li­té et la fai­blesse. Le corps des per­sonnes noires (femmes et hommes) est voué à l’exploitation et affu­blé d’une forme d’immoralité essen­tielle per­met­tant de jus­ti­fier cette domi­na­tion. Gar­der cela en tête per­met de mettre à jour l’origine des dis­cri­mi­na­tions contem­po­raines mais aus­si de main­te­nir une vigi­lance sur la com­bi­nai­son des fac­teurs dis­cri­mi­na­toires. Dans le domaine de la san­té sexuelle et repro­duc­tive, on peut rap­pe­ler par exemple qu’alors que les femmes blanches lut­taient en France métro­po­li­taine contre des pou­voirs conser­va­teurs pour la dépé­na­li­sa­tion de l’avortement, des pro­grammes de sté­ri­li­sa­tion mas­sive étaient mis en œuvre dans les ter­ri­toires d’outre-mer par ces mêmes pou­voirs8. Les soi-disant valeurs éthiques se révèlent être régu­liè­re­ment de simples variables ajus­te­ments pour assu­rer la mise en œuvre de pro­grammes poli­tiques patriar­caux et racistes, dont les fina­li­tés sont poli­tiques et éco­no­miques9.

La confiance en l’expérience, face à une pratique active de l’ignorance

La cher­cheuse Véro­nique Clette-Gaku­ba parle du white gaze ou « regard blanc » qui pré­vaut dans le monde de la culture ins­ti­tu­tion­nelle, condui­sant à une appro­pria­tion réelle des corps noirs. Elle sou­ligne que l’erreur serait de res­ter coincé·es dans une com­pré­hen­sion de l’oppression raciale en termes de sté­réo­types dont on pour­rait éta­blir la liste, et dont on pour­rait venir à bout en les éli­mi­nant un à un. Selon elle, cette démarche sou­vent bien inten­tion­née confisque des corps tou­jours fina­le­ment appri­voi­sés comme des objets dans des mises en scène gui­dées par des affects blancs comme la com­pas­sion ou la culpa­bi­li­té. Elle oppose à cette approche la néces­si­té de lais­ser exis­ter des sub­jec­ti­vi­tés qui puissent s’emparer de leur propre besoin, racon­ter leurs propres his­toires, mener leurs propres recherches, ana­ly­ser leurs expé­riences pour elleux-mêmes, depuis un prisme sub­jec­tif10. Cette réflexion autour du white gaze, que l’on peut selon moi appli­qué au male gaze ou « regard mas­cu­lin », peut s’étendre à tous les domaines sociaux, dont celui de la santé.

D’où l’importance de l’ouverture de la recherche et de la for­ma­tion médi­cale à une plus grande varié­té de per­sonnes pour encou­ra­ger la diver­si­fi­ca­tion des champs de recherche. D’où l’importance de la créa­tion d’espaces pour des échanges de savoirs entre pairs comme tentent de le faire les mou­ve­ments d’auto-santé (ou self-help) et de méde­cine com­mu­nau­taire, qui sont nés d’une prise de conscience des fémi­nistes dans les années 1970, que l’ignorance peut être une pra­tique active, c’est-à-dire qu’elle n’est pas juste une absence de savoir, mais aus­si le fait de pra­tiques spé­ci­fiques ser­vant des inté­rêts spé­ci­fiques11. Face à cela et aux dis­cours oppres­sifs de l’expertise médi­cale, ont été déve­lop­pées des pra­tiques d’auto-examen, d’écoute de soi et de par­tages d’expériences vécues. Ain­si, en paral­lèle des espaces stric­te­ment médi­caux, doivent exis­ter des lieux où la « nor­ma­li­té » des corps est remise en ques­tion, où le res­sen­ti et la parole propre sont valo­ri­sés, où des liens de soli­da­ri­té sont tis­sés, et les connais­sances tou­jours en mou­ve­ment. Enfin, d’autres expé­riences tentent de « déco­lo­ni­ser la san­té », à l’instar de celles de Capu­cine Légelle déjà citée qui, à par­tir de son vécu, tra­vaille une pra­tique de soin dans une logique de répa­ra­tion, comme le yoga déco­lo­nial qui « per­met d’apprendre à écou­ter son corps ou ceux de ses proches, et de se/leur faire confiance en matière de san­té, face à un corps médi­cal igno­rant et une ins­ti­tu­tion hos­pi­ta­lière au fonc­tion­ne­ment raciste »12.

On attend de la méde­cine qu’elle soigne, qu’elle amé­liore la durée et qua­li­té de notre vie, de nos vies à toustes, indis­tinc­te­ment. Dans ce but, cher­cher à gué­rir des bles­sures infli­gées par l’histoire et le sys­tème colo­nial, éli­tiste, capi­ta­liste et patriar­cal sur les corps sociaux et les sché­mas men­taux qui condi­tionnent nos atti­tudes, telle pour­rait être aus­si une des visées d’un sys­tème de san­té efficace.

  1. Del­phine Bauer et Ariane Puc­ci­ni, Mau­vais trai­te­ments – pour­quoi les femmes sont-elles mal soi­gnées, Seuil, 2020.
  2. Voir l’étude des Femmes Pré­voyantes socia­listes, « Une méde­cine sexiste ? Le cas de la sur­mé­di­ca­li­sa­tion des femmes », 2020.
  3. Camille Froi­de­vaux-Met­te­rie, Un corps à soi, Seuil, 2021.
  4. « Une femme avec une femme : des par­cours de soins en san­té sexuelle par­se­més d’embûches », Flo­rence Vie­ren­deel, in Femmes plu­rielles, juin 2021.
  5. « “Le Syn­drome médi­ter­ra­née” : racisme dans les ins­tances médi­cales » par Élise Vaillot, Femmes plu­rielles, n°74, juin 2021.
  6. Bar­ba­ra Ehren­reich et Deirdre English, Sor­cières, sage-femme & infir­mière – Une his­toire de femmes soi­gnantes, 1973, 2014 pour la tra­duc­tion chez Cambourakis.
  7. Elsa Dor­lin, La Matrice de la race – Généa­lo­gie sexuelle et colo­niale de la Nation fran­çaise, La Décou­verte, 2006.
  8. Fran­çoise Ver­gès, Le ventre des femmes — Capi­ta­lisme, racisme, fémi­nisme, Albin Michel, 2017.
  9. Del­phine Peir­re­ti-Cour­tis, Corps noirs et méde­cins blancs — La Fabrique du pré­ju­gé racial, XIXe — XXe siècle, La Décou­verte, 2021.
  10. Pro­pos déve­lop­pés lors d’une inter­ven­tion au cycle « Pou­voirs & Dérives », au Café Congo en novembre 2021.
  11. Lucile Qué­ré, « Le self-help fémi­niste d’hier à aujourd’hui », Webi­naire autour de l’au­to-san­té des femmes, orga­ni­sé par l’asbl Femmes et San­té en mai 2021, dis­po­nible gra­tui­te­ment sur leur site.
  12. Une semaine sera pro­po­sée tous les matins à Bruxelles (deux groupes l’un ouvert à toustes et l’autre en non-mixi­té pour les per­sonnes raci­sées) du 6 au 10 sep­tembre 2022, dans le cadre des Days for Ideas, orga­ni­sé par La Bel­lone à Bruxelles.

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